« La numérisation du droit du travail » Maître Larher sur Blog Predictice
Quelle réaction faut-il avoir face à l’acculturation numérique du travail ? Vous ne prônez pas l’attitude du rejet…
Non, en effet. Très souvent, le droit est un prétexte pour ne pas faire évoluer les organisations, ce qui est dommage. Cependant, les nouvelles organisations ne peuvent pas devenir des zones de non-droit. Il faut prévoir des nouveaux droits appropriés, et qui permettent d’assurer une protection équivalente à celle qui existait pour les usines automobiles, par exemple.
En effet, d’autant plus que les enjeux concernent les libertés fondamentales.
C’était déjà le cas auparavant. Quand on demande à des gens de rester enchaînés à un atelier de telle heure à telle heure, la liberté fondamentale est déjà très touchée.
Le numérique impacte positivement un certain nombre de choses : la liberté d’expression, la capacité d’échanger de manière plus ouverte, avec plus de personnes, d’avoir des organisations plus transparentes avec tous les salariés et pas seulement leurs représentants.
Cependant, il faut demeurer prudent car le numérique permet une surveillance et un contrôle accrus, de sorte que ces mêmes libertés sont parfois plus restreintes.
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